C'était l'objectif du deuxième volet de la mission du 18 mars, qui visait à réaliser une expertise pour la reconstruction des digues. Nous avons ensuite été mandatés, le 9 avril, pour une étude de principe sur la protection des différentes zones.
La première étape fut l'élaboration d'une méthode visant à expertiser à très court terme les ouvrages en prévision des grandes marées de la fin mars.
Nous avons d'abord élaboré, en une journée, une typologie des ouvrages du département, de manière à focaliser notre attention sur certains d'entre eux ; avec nos partenaires – conseil général, DDTM et relais territoriaux –, nous avons ainsi recensé la totalité des travaux réalisés, que nous avons reportés sur un support cartographique, puis nous les avons expertisés à l'aide des éléments disponibles et nous avons complété cette première approche par un survol en hélicoptère.
Au terme de ce travail, nous avons retenu une quinzaine d'ouvrages, qui ont fait l'objet d'une expertise plus poussée par moi-même, par un collègue de la DREAL Centre et par un membre du CETE du Sud-Ouest. Sept ont été identifiés comme des sites critiques, susceptibles d'être, à l'occasion des fortes marées, soit franchis, soit rompus.