, a précisé les ordres de grandeur : un scanner du corps entier délivre 20 mSv, ce qui est la limite annuelle de dose que peut recevoir un travailleur. Cela ne relève donc pas du tout du domaine des faibles doses. L'ASN essaye de créer une discussion sur ce sujet avec ses homologues étrangères, en gardant en tête la caricature de ce qui peut arriver, c'est-à-dire la situation au Japon et aux Etats-Unis, où les expositions à des doses conséquentes se sont multipliées, sans doute de manière non justifiée.
S'agissant de l'exploitation des centrales nucléaires, et du risque que peut faire courir le fait de « saucissonner » des marchés pour mieux tirer les prix des prestations des sous-traitants, c'est un des points que l'ASN surveille. Le service des marchés d'EDF a ainsi été inspecté pour vérifier les conditions dans lesquelles le soumissionnaire était choisi, pour vérifier que le seul critère n'était pas d'être le moins-disant. Mais c'est un point sur lequel l'ASN va continuer à porter son attention ; elle surveille en direct les sous-traitants, mais aussi la façon dont EDF les sélectionne et les utilise.
La tempête qui a frappé récemment le littoral atlantique n'a eu aucune incidence sur les centrales françaises, grâce notamment aux mesures prises pour les protéger contre ce type de phénomène. De toute façon, cette tempête n'avait pas la puissance de celle de 1999.