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Intervention de Christian Bataille

Réunion du 7 avril 2010 à 17h00
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Bataille, déput :

, tout en se félicitant de ce que personne en France ou en Europe ne remette en cause l'élévation des normes de sûreté qui se concrétise au niveau de l'EPR, a constaté que le marché nucléaire d'Abu Dhabi a été emporté par une offre s'appuyant sur un réacteur de génération 2, dont l'ASN n'autorise plus la construction en France; il s'est alors interrogé sur les conditions d'un dialogue international relatif aux normes de sûreté dans le monde, justifié notamment par une forme de solidarité technique et médiatique générale : si une centrale se montre défaillante en Corée ou ailleurs dans le monde, c'est l'ensemble des installations nucléaires qui en pâtiront, dans le monde entier. Par conséquent, l'ASN devrait militer pour un dialogue international promouvant une norme de sûreté mondiale qui soit au standard français. A défaut, la compétition sur le marché mondial des nouvelles centrales sera inégale entre les offres nationales au standard élevé et celles appliquant des standards plus flous.

Il s'est interrogé ensuite sur le taux de disponibilité des centrales françaises, taux qui reste médiocre en comparaison de celui atteint aux Etats-Unis, et qui explique certains déficits de production. Il s'est demandé s'il était imputable aux arrêts techniques, les arrêts décennaux étant par exemple trop prolongés, et si l'ASN avait engagé un dialogue avec les exploitants sur ce point.

En réponse à M. Jean-Yves Le Déaut, M. André-Claude Lacoste, Président de l'Autorité de sûreté nucléaire a confirmé qu'il apparaît effectivement un vrai problème de statut pour la profession de radiophysiciens.

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