Les députés socialistes, radicaux et citoyens, sont toujours disponibles lorsqu'il s'agit de débattre de la République, de défendre ses valeurs et ses principes. Voilà pourquoi nous répondons présents à ce débat sans aucune arrière-pensée et en toute bonne foi. Voilà pourquoi – je le dis d'entrée de jeu – nous voterons cette résolution. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) .
Nous la voterons forts de nos convictions de socialistes et de républicains parce que, comme vous, nous pensons que les valeurs républicaines sont incompatibles avec ces pratiques que vous avez décrites et qui restent ultra-minoritaires – la République n'est pas en danger –, ces pratiques extrémistes qui n'ont rien à voir avec la religion.
Vous l'avez rappelé, monsieur le président Copé, les responsables du culte musulman nous ont affirmé à plusieurs reprises, soit devant la commission parlementaire, soit à l'occasion de conversations privées, comme ce matin encore, qu'ils ne considéraient pas ces pratiques comme des prescriptions de l'islam et du Coran. Il serait alors paradoxal, voire contradictoire, de proclamer que leur interdiction conduirait à stigmatiser une religion. C'est une contradiction que nous n'acceptons pas.