Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, madame la secrétaire d'État chargée de l'écologie, madame la secrétaire d'État auprès du ministre de l'écologie, monsieur le secrétaire d'État chargé du logement et de l'urbanisme, nous en arrivons donc à la fin du processus du Grenelle de l'environnement, entamé voilà deux ans et demi. Je le répète, le processus Grenelle de 2007 nous avait intéressés ; certains d'entre nous y avaient même participé, directement ou indirectement. Sa première traduction législative, dite Grenelle 1, s'est achevée le 3 août 2009 : elle comprenait des promesses et des incertitudes ; mais c'était un texte d'orientation. Nous ne savions pas alors ce que serait la boîte à outils, comment le Grenelle serait concrètement mis en oeuvre.
Enfin, le Grenelle 2 vint. Eh bien, je dois le dire, cette loi est décevante. Nous voterons contre (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), comme d'ailleurs tous nos collègues du groupe GDR, chacun pour ses raisons propres.
Le texte a certes traduit positivement un certain nombre d'engagements du Grenelle, notamment en ce qui concerne les économies d'énergie dans les logements, la réduction des déchets ou les plans de prévention des risques technologiques. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)