Hier, l'euro allait changer l'Europe, aujourd'hui il faut sauver l'euro.
On a trouvé 750 milliards provenant des États et du FMI rien que pour les banquiers et les spéculateurs. Les places boursières flambent ; les actionnaires et les boursicoteurs s'en donnent à coeur joie. Pendant ce temps, le peuple grec est jeté dans le noir de l'austérité et de la récession. Baisse des salaires, augmentation des impôts, âge de la retraite porté à soixante-cinq ans !
Pourtant, de l'Allemagne à l'Espagne, du Portugal à la Belgique, en France, évidemment, les plans d'austérité frappent durement les couches populaires alors que l'argent coule à flot pour les actionnaires des multinationales.
Dans tous les pays européens, quel que soit le gouvernement, ce sont les peuples qui trinquent. Partout, les services publics, les systèmes de santé, les retraites subissent une agression sans précèdent. Les organisations syndicales françaises l'ont souligné lors du sommet dit « social ».
Alors que la misère et la pauvreté s'étendent dramatiquement, aucune mesure n'est prise pour le pouvoir d'achat. Mieux : on ose supprimer la prime de 500 euros aux chômeurs non indemnisés,…