La question est de savoir sur qui vous comptez faire porter l'effort. Pour ne pas compromettre la sortie de crise, avant de demander aux Français de se serrer la ceinture, vous devez examiner toutes les autres recettes que nous pouvons mobiliser. Votre plan d'austérité ne doit pas étouffer la croissance, accroître les inégalités et conduire à une hausse du chômage. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Ma question est donc très claire : accepterez-vous enfin de supprimer le bouclier fiscal ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Accepterez-vous enfin de revenir sur l'essentiel du paquet fiscal, qui pèse si lourd sur nos finances publiques ? Accepterez-vous de raboter vraiment les niches fiscales au-delà de 2,5 milliards par an alors qu'elles coûtent 75 milliards au budget de l'État ?
Monsieur le Premier ministre, accepterez-vous de ne pas sacrifier la croissance et la justice sociale ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe GDR.)