Ma question s'adresse à Mme la ministre de la santé et des sports.
Répondant à l'un de mes collègues lors de la séance de questions au Gouvernement du 7 avril dernier, Mme la ministre a présenté les modalités d'application de sa politique d'installation de défibrillateurs.
L'installation de ces matériels de secours dans les lieux publics ne peut que contribuer à sauver des milliers de vies humaines ; chacun d'entre nous peut donc s'en réjouir. Néanmoins, bon nombre d'accidents cardiaques surviennent lors de la pratique d'activités sportives. Le Gouvernement a donc décidé de soutenir à hauteur de 40 % l'acquisition de défibrillateurs par les associations sportives.
Cette décision est encourageante. Je tiens toutefois à faire observer que, dans les communes rurales de petite ou de très petite taille – telle celle dont je suis maire –, les associations sportives n'ont pas la capacité financière d'acquérir ce matériel, aussi largement subventionné qu'en soit l'achat. De plus, certaines communes ne comptent pas d'association sportive, mais un seul foyer rural à vocation multiple.
Le Gouvernement n'envisage-t-il pas de soutenir au même degré les petites communes acquérant directement un défibrillateur pour l'installer dans une salle polyvalente mise à disposition de toute la population, seul lieu où pratiquer, entre autres, une activité sportive ? En effet, un petit budget communal ne peut supporter le coût d'un tel équipement. Cette extension de l'aide aux collectivités les inciterait à s'équiper, contribuant ainsi à prévenir les accidents cardiaques.