La détection des interactions médicamenteuses à l'hôpital est souhaitable, mais les études disponibles évaluent à moins de 1 % la réduction potentielle des accidents iatrogènes. Qui plus est, les préalables techniques à résoudre sont majeurs.
Dans ces conditions, le déploiement du dossier pharmaceutique à l'hôpital ne pourrait se faire qu'à des coûts très élevés, de l'ordre de dizaines de millions d'euros pour les seuls hôpitaux déjà informatisés, et ce pour un bénéfice limité.
En revanche, dès 2010, le DMP pourra contribuer à traiter l'ensemble de la pathologie iatrogène, et non la seule part des interactions médicamenteuses.
C'est pourquoi le Gouvernement souhaite le retrait de l'amendement. À défaut, il y serait défavorable.