Tout cela n'a aucun sens.
M. le rapporteur défend le fléchage budgétaire, qui n'est pas remis en question. Soit : je ne doute pas que les recettes recueillies grâce aux franchises médicales soient affectées à tel ou tel fonds, qu'il s'agisse du cancer ou de la maladie d'Alzheimer – vous nous expliquerez cela dans un prochain rapport.
La question qui nous préoccupe est tout autre. Le rapport que nous annonce Mme la ministre constaterait qu'il n'y a pas eu renoncement aux soins. Or, le propos de M. Door est plus nuancé : on verra, nous dit-il. Et, en tout état de cause, toutes les enquêtes font état, sinon d'un renoncement aux soins, en tous cas d'un retardement.
Je voterai donc avec plaisir en faveur de l'amendement de nos collègues socialistes, qui montre que les franchises médicales n'ont rien changé, bien au contraire, puisqu'il se confirme que nos craintes étaient hélas justifiées.
(L'amendement n° 458 n'est pas adopté.)