Monsieur le président, voici un amendement qui va faire l'unanimité puisqu'il est eurocompatible et qu'il vise à freiner la précarisation énergétique.
De nombreux ménages, dans notre pays comme ailleurs, en sont victimes : les dépenses consacrées à l'énergie sont de plus en plus élevées – Mme la secrétaire d'État le rappelait dans son discours introductif – et peuvent représenter jusqu'à 15 % ou 20 % du budget total des ménages.
Nous proposons donc que les obligations d'économies des fournisseurs d'énergie visent en priorité les ménages les plus modestes. Il s'agit pour ainsi dire de flécher l'incitation, ce qui est parfaitement possible – d'autres pays européens ont mis en oeuvre un dispositif analogue – et je ne vois ce que pourrait m'opposer le rapporteur, à moins qu'il ne considère que la précarité énergétique ne concerne pas les ménages français.