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Intervention de Dominique Bussereau

Réunion du 6 mai 2010 à 15h00
Engagement national pour l'environnement — Après l'article 22 bis, amendement 550

Dominique Bussereau, secrétaire d'état chargé des transports :

Si, lorsque nous avons commencé à travailler sur le Grenelle, j'ai proposé l'idée de la ligne Paris-Orléans-Clermont-Lyon au ministre d'État Jean-Louis Borloo, c'est pour deux raisons. D'une part, la ligne sud-ouest et la ligne sud-est du TGV dessinent une sorte de poire privée, en son milieu, d'accès à la grande vitesse. Il se posait donc un problème d'aménagement du territoire, particulièrement au niveau d'une ville comme Orléans, capitale régionale. De plus, la gare d'Austerlitz à Paris est actuellement sous-utilisée quand d'autres gares sont saturées. Nous avons besoin d'un axe de détournement de Paris-Lyon. En effet, en cas de problème de caténaires, d'accident, d'incident, de retard, de détresse de rame entre Paris et Lyon – cela peut arriver –, c'est tout le trafic vers Lyon, les Alpes, l'Italie, le Languedoc-Roussillon, la Provence, la Côte d'Azur et Marseille qui s'arrête. La ligne Paris-Lyon a pour objectif de permettre à des futurs AGV – si la SNCF achète un jour ces TGV qui peuvent être exploités à plus de 320 kilomètres à l'heure – de joindre Lyon en deux heures. Cet axe pourrait être, en cas d'incident, une alternative ou un appui à la ligne de Lyon, et offrirait, à partir d'Orléans, une desserte de tout le sud de la région Centre et de la région Limousin, et, à partir de Clermont-Ferrand, de la région Auvergne et du nord de la région Languedoc-Roussillon. C'est donc une ligne très importante en termes d'aménagement du territoire. Comme l'a précisé le rapporteur, les choses suivent leur cours. Je le répète solennellement devant l'Assemblée.

(L'amendement n° 550 n'est pas adopté.)

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