M. Daniel Paul a évoqué la réforme portuaire qui donne d'excellents résultats, puisque, dans la plupart des ports de France, nous terminons le transfert des personnels aux nouvelles entreprises de manutention.
Nous souhaitons moderniser également les ports fluviaux. On a beaucoup parlé, ces derniers jours, du transport fluvial, puisqu'un conflit social entre les grands armateurs et les petites entreprises fluviales a été réglé, hier soir, par la signature d'un protocole d'accord. En France, le fluvial se développe. La France a la chance de disposer de ports fluviaux de grande qualité – Paris, Lille, Strasbourg et bien d'autres – et de voir se développer le fluvio-maritime. Votre collègue Alain Gest, président de Voies navigables de France, sait que les acteurs du fluvial en ont la volonté. C'est pour cela que nous avons inscrit dans le Grenelle de l'environnement la liaison Seine-Nord, qui sera un axe fondamental pour notre pays et pour l'Union européenne.
Dans le même esprit, nous souhaitons moderniser la gestion du port autonome de Paris. Il faut bien distinguer ses missions régaliennes de ses missions de gestion, et supprimer des dispositions devenues obsolètes.
Cet amendement propose une vision moderne du port de Paris. Les élus franciliens savent qu'il est de plus en plus présent dans tous les transports de desserte de l'Île-de-France, qu'il s'agisse des pondéreux, des matières de chantier, des conteneurs venant de Rouen ou du Havre et de la desserte d'un certain nombre de grandes surfaces. La part de l'approvisionnement de la région Île-de-France par voie fluviale progresse, ce qui correspond tout à fait à l'esprit du Grenelle de l'environnement.