Monsieur le président, il y a des propos que l'on ne peut pas tenir, même au nom de la pire démagogie.
Monsieur Paul, je suis fils et petit-fils de cheminots. J'ai donc la plus grande estime pour eux. Un cheminot, qu'il appartienne à la SNCF ou à la RATP, qu'il conduise des RER, qu'il soit traminot, qu'il conduise le tramway express qui reliera bientôt Lyon à l'aéroport Saint-Exupéry, applique les mêmes règles de sécurité. Celles-ci sont définies par l'État, la puissance publique, par des lois et des règlements. Une autorité de sécurité ferroviaire a été mise en place, qui assure les règles de sécurité ferroviaire. Le trafic privé a pris environ 15 % des marchés, que bien souvent la SNCF ne voulait plus assurer et qui, sans cela, seraient passés aux camions.
La plupart des conducteurs recrutés par les entreprises privées, qui sont parfois des entreprises publiques d'autres pays européens, sont des retraités, anciens conducteurs de la SNCF, qui souhaitent faire une deuxième carrière, car ils veulent continuer à travailler après cinquante ans.
Je vous en prie, arrêtez de raconter des balivernes. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
(L'amendement n° 548 n'est pas adopté.)