Nous avons déjà indiqué tout le respect que nous avions pour le mouvement écologique qui a été à l'avant-garde sur certains sujets. Toutefois, il y a un véritable clivage entre nous en ce qui concerne le nucléaire.
Monsieur Cochet, vous nous faites part de vos réticences sur la voiture électrique, mais il ne faut pas perdre de vue que le coeur du Grenelle vise à sortir la France, le plus rapidement possible, de l'économie carbonée, et que le secteur du transport est à l'origine de 40 % des émissions de CO2. Résoudre ce problème, cela passera partiellement par l'usage de voitures électriques. Et si vous ne portez pas ce message, monsieur Cochet, c'est parce que vous n'avez pas encore fait cet aggiornamento que vous devrez pourtant bien faire un jour sur le nucléaire. Voilà pourquoi votre raisonnement est alambiqué.
Si le Grenelle, c'est la sortie de l'économie carbonée, alors la voiture électrique fera partie du programme des années à venir. Mais comme le Grenelle, ce n'est pas la sortie du nucléaire, nous ne pouvons pas vous suivre, monsieur Cochet. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.)