Mes chers collègues, si l'on ne peut totalement écarter cette filière d'énergie renouvelable, il serait au moins juste que ses avantages fiscaux soient normalisés, que ses conditions d'implantation soient parfaitement régulées – sur ce point le texte va dans le bon sens – et qu'en particulier nos parcs naturels, notre patrimoine culturel, historique et nos paysages admirables, soient définitivement protégés.
L'un de nos anciens collègues, Michel Péricard, autrefois journaliste, a présenté pendant longtemps une émission de télévision intitulée La France défigurée. C'était il y a quarante ans. Il y a quelques semaines, le Président de la République lui-même émettait les plus vives réserves à l'égard des éoliennes s'implantant, selon son expression, « n'importe où ».