Vous vous pencherez sur les comptes rendus pour voir quelle a été notre attitude ; je pense que M. Borloo s'en souvient très bien.
Vous expliquiez, monsieur le ministre d'État, qu'elle figurait dans le Grenelle de l'environnement et, vous tournant vers la partie droite de l'hémicycle, vous avez dit : « Vous l'avez votée, mesdames et messieurs les députés ; c'était dans les premiers articles du Grenelle 1 ». À présent, vous dites qu'elle a été abandonnée mais que cela n'avait rien à voir avec le Grenelle de l'environnement et qu'elle n'était qu'une mesure parmi d'autres ; il y en avait 270. »
Nous faisons de la politique ; alors soyons un peu sérieux. Je vous rappelle que le Président de la République avait déclaré que l'adoption de la taxe carbone serait aussi importante que l'abolition de la peine de mort en 1981 pour François Mitterrand.