Le fait est que le discours se modifie, du moins chez ceux qui ont rédigé cette note.
Le Grenelle de l'environnement était une étape nécessaire pour prendre le temps de réfléchir à notre façon de consommer le monde et ses ressources, puisque nous ne pouvons et ne devons pas poursuivre dans cette voie. Il a démontré que seule une volonté politique pourrait faire bouger les choses. Cependant le projet de loi que nous examinons à partir d'aujourd'hui passe à côté de l'enjeu. Faute à la crise peut-être, faute d'une réelle volonté politique certainement. Nous voterons donc contre ce texte tel qu'il est présenté, mais, compte tenu du temps qui sera laissé à l'examen des amendements, nous pensons qu'il a peu de chance d'évoluer suffisamment pour que nous changions d'avis. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)