Madame la présidente, monsieur le ministre, les arguments d'Yves Cochet sont pertinents car, à ce stade de la discussion, force est de constater que le compte n'y est pas. Le groupe SRC avait voté le Grenelle 1, car nous avions apprécié l'effort d'une majorité qui forçait sa nature, et ne voulions pas être les fossoyeurs d'une dynamique qui ouvrait peut-être enfin des perspectives face à l'urgence climatique.
Le Président de la République a cassé l'ambiance avec l'enterrement de la taxe carbone, suivi de cette formule lapidaire et définitive : « L'environnement, ça commence à bien faire ! » Au fil des rapports parlementaires guerriers anti-éoliens ici, pro-pesticides là, la cathédrale du Grenelle 2 que vous vouliez construire, monsieur le ministre, est devenue un château de sable allégrement piétiné par les productivistes de tout poil ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)