Mes chers collègues, après avoir écouté attentivement l'auteur de la motion de renvoi en commission, je me dis que M. Cochet a dû manger du lion ; le mardi n'est donc pas la journée sans viande. (Sourires.)
Plus sérieusement, l'originalité du Grenelle de l'environnement a consisté dans la mobilisation sans précédent de tous les acteurs – sociaux, syndicaux, associatifs – de notre société et l'implication de nos concitoyens, qui ont permis de prendre en compte les points de vue de chacun, la volonté d'action, mais aussi les points de divergence.
Qui pourrait prétendre que le débat n'a pas eu lieu en commission ? Les soixante heures de débat en commission du développement durable et en commission des affaires économiques ont permis une large concertation, une large participation des représentants de la nation : 2 500 amendements étudiés, ce n'est pas rien !
Le Nouveau Centre ne souscrit donc pas aux arguments de M. Cochet. Nos débats doivent se poursuivre, car il y a une urgence environnementale. Or un renvoi en commission signifierait un retard dans la mise en place d'outils qui nous permettront d'agir concrètement en faveur de l'écologie. Vous l'aurez compris, le Nouveau Centre votera contre cette motion de renvoi en commission. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)