Troisième question, la France est-elle bien préparée ? Oui, avec ce texte, la France se prépare. Dans la situation économique et sociale difficile que nous vivons, notre objectif n'est pas que le Grenelle vienne ajouter des problèmes mais bien de permettre de passer, comme disait un grand économiste Schumpeter, au coup d'après, de transformer notre économie et de trouver de nouvelles ressources de croissance. C'est la logique qui est proposée avec les 400 milliards d'investissements qui sont prévus dans ce Grenelle 2 et les 600 000 emplois en gestation.
Oui, ce mouvement crée une rupture. Oui, ce mouvement sera irréversible pourvu que nous sachions nous doter des outils nécessaires. La France a cette intelligence héritée notamment du XIXe siècle, ce savoir technique, technologique, scientifique. La France, c'est un message d'espoir que je veux délivrer, a tous les outils pour réussir : les laboratoires de recherche, les entreprises qui sont placées dans tous les domaines clefs du Grenelle de l'environnement et du développement durable. La France est la mieux placée, grâce à son intelligence, à son ingénierie de projets, pour être, demain, en pôle position aux plans européen et mondial.