…et qu'on accélérera le rythme pour atteindre nos objectifs de 700 mâts par an. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Oui, il y a une rupture irrésistible quand on crée une centrale solaire à haute définition par région française et qu'on répond sur l'ensemble des appels d'offres par le fonds Chaleur sur la biomasse.
Oui, il y a une rupture irréversible dans l'agriculture quand 17 000 exploitations agricoles se convertissent au bio, quand près de 19 000 exploitations agricoles développent des activités photovoltaïques ou de biogaz ou les bandes enherbées.
Oui, il y a une rupture irréversible dans la gouvernance quand on fait la réforme historique du Conseil économique, social et environnemental et que l'on garantit aux associations écologistes une représentation réelle au sein d'une assemblée délibérative.
Oui, il y a une rupture dans notre modèle économique quand l'ensemble des acteurs de la société française décident d'investir sur dix ans près de 440 milliards d'euros dans nos bâtiments, dans nos transports, dans nos infrastructures énergétiques, bref, dans notre économie, dans nos territoires, dans nos villes et dans nos campagnes, avec, à la clef, la création de 600 000 emplois.
Oui, cette mutation est bel et bien irréversible, et il y aura bien un « avant » et un « après » Grenelle, qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou non, qu'on le souhaite ou non. C'est une réalité historique incontournable.
C'est à cela que l'on reconnaît une démocratie moderne, même si c'est difficile, car toute métamorphose est toujours une révolution dans nos pensées et dans nos manières d'être et d'agir.
Dans ce contexte, j'appelle solennellement à ce que ce cinquième débat qui s'ouvre soit serein et fécond.