Vous avez raison, monsieur le député, face à la situation exceptionnelle que nous avons connue avec l'arrêt du transport aérien lié à l'éruption du volcan islandais, le Gouvernement a pris un certain nombre d'initiatives.
Il y a d'abord eu la cellule de crise qui, placée sous l'autorité du Premier ministre et coordonnée par le ministre d'État Jean-Louis Borloo, a permis de rapatrier dans de bonnes conditions – ou au moins acceptables – les 150 000 touristes français bloqués à l'étranger.
Il y a eu ensuite l'évaluation du coût économique pour l'ensemble de la chaîne du transport aérien, qui a été chiffrée à près de 260 millions d'euros, avec la mobilisation de tous les outils que nous avions créés durant la crise économique que nous connaissons.
Il y a enfin un point très important : la manière dont les consommateurs vont pouvoir rentrer dans leur argent dès lors qu'ils auront été contraints à des coûts supplémentaires pour blocage ou à des annulations de trafic ou de transport aérien. Ceci a fait l'objet de discussions avec l'ensemble de la chaîne du transport aérien et j'ai décidé de nommer un médiateur, vous l'avez rappelé, mais aussi la mise en place d'un numéro de téléphone vert, le 0 800 000 402, et d'un site dédié, conso.net. Hier, ce dispositif a été opérationnel et plus de 1 200 appels ont été enregistrés, ce qui prouve qu'il y avait un besoin important. Cette initiative va nous permettre de bâtir une jurisprudence, un nouveau cadre pour les relations entre les consommateurs et les organisateurs de voyages. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)