Notre collègue grec n'ignore rien des efforts qui vont être demandés à ses concitoyens, et il a déclaré que seule la perspective, par ce biais, d'un retour à la croissance les justifiait, ajoutant que le fardeau devrait être équitablement partagé.
Pour revenir à la conclusion de l'article du Monde, les relations que j'entretiens avec mon homologue allemand, M. Wolfgang Schäuble, me donnent des raisons d'espérer. Des efforts considérables ont été engagés et la notion de « gouvernement économique » a été évoquée plusieurs fois par Mme Merkel, ce qui est nouveau. La crise nous donnera peut-être l'occasion d'approfondir la construction européenne et la structuration de la zone euro. Le traité de Lisbonne le permet – peut-être le moment est-il venu de le faire.