Mercredi dernier, M. le ministre du budget nous a indiqué que le montant maximal de l'aide des pays membres de la zone euro à la Grèce s'élèverait à 30 milliards d'euros, le FMI prêtant 15 milliards. Pour ce qui concernait la France, le projet de loi de finances rectificative prévoyait à cette fin 6,3 milliards d'euros d'autorisations d'engagement et l'ouverture de 3,9 milliards de crédits de paiement. En l'espace de quelques jours, le plafond de l'aide accordée par le FMI est fixé à 30 milliards, celui des pays membres de la zone euro passe à 80 milliards et, par ricochet, les autorisations d'engagement prévues dans le projet de loi de finances rectificative s'élèvent désormais à 16,8 milliards d'euros. Cette augmentation s'explique-t-elle uniquement par le fait que la période considérée n'est plus d'un an mais de trois ou serait-ce que dans l'intervalle la Grèce a fait état de nouveaux besoins de trésorerie ? Les montants avancés sont-il précis ? D'autre part, le montant des crédits de paiement demeurant inchangé, à 3,9 milliards d'euros, quel est le calendrier prévu pour le déblocage du solde de 12,9 milliards d'euros et à quelles conditions se fera-t-il ?