L'aide étant accordée sous forme de prêts bilatéraux, on aurait pu imaginer que chaque pays applique son taux propre, constitué du taux auquel il emprunte plus cinquante points de base pour les frais. Le taux aurait ainsi été plus bas pour des pays comme la France et l'Allemagne, plus haut pour le Portugal. Je comprends la nécessité d'avoir un même taux partout en Europe, mais n'aurait-on pu imaginer un mécanisme de péréquation qui assure plus de solidarité à l'égard à la fois de la Grèce et des pays qui l'aident ?