… mais si les maires ont cette attitude, c'est que les dispositions que nous proposons permettront de mettre fin au système actuel, dans lequel les subventions accordées par le Gouvernement à une commune, à une société d'économie mixte ou à un organisme de droit moral le sont sur simple signature du Président ou d'un ministre, sans le moindre débat ni le moindre contrôle de l'Assemblée de la Polynésie française. Les maires ne veulent plus avoir à passer sous ces fourches Caudines ; ils souhaitent que les choses aillent le plus vite possible car ils ne veulent pas que le système actuel perdure – et je les comprends. Le respect de ce calendrier permettra à la démocratie locale de mieux s'exprimer lors du renouvellement de l'Assemblée de la Polynésie française.
Voilà ce que je souhaitais répondre à l'ensemble des intervenants. Je vous remercie, les uns et les autres, pour la qualité de nos débats, qui a révélé chez tous une grande hauteur de vue. J'espère que cela présage bien de la suite de nos discussions – nous en jugerons un peu plus tard dans la soirée. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)