M. Sandras et vous-même, monsieur Le Roux, avez fait allusion à la compatibilité entre calendrier électoral et fêtes religieuses. On peut considérer que celles-ci s'étalent du 15 décembre au 15 janvier. L'évêque et le président des associations protestantes m'ont tout deux indiqué que le délai de respect pour l'ensemble des familles de Polynésie prenait fin au 15 janvier. À titre anecdotique, je rappellerai que les élus de l'Assemblée de la Polynésie française ont voté une motion de censure le 22 décembre 2006, soit trois jours avant Noël. C'est à se demander si l'invocation des fêtes religieuses ne serait pas qu'un faux prétexte.
Vous nous dites qu'à l'occasion de visites précédentes en métropole, on aurait posé des lapins à M. Temaru. C'est plutôt M. Temaru qui a posé un lapin au Président de la République d'alors, Jacques Chirac, en ne se rendant pas au rendez-vous qu'il lui avait proposé.