Il est impératif que de cette réforme des retraites ressorte un sentiment d'équité. Sinon, on court à l'échec.
Vous avez indiqué, monsieur, que l'État avait fixé les règles du jeu et limité le champ de la réflexion aux seules évolutions de notre régime de retraite par répartition, et que vous n'avez par conséquent pas envisagé d'autre dispositif. Mais, il semblerait que vous puissiez, le cas échéant, dévoiler d'autres pistes. Pourriez-vous nous dire lesquelles ?
Enfin, d'un côté, les jeunes entrent de plus en plus tard sur le marché du travail et il y a peu de chances que cette tendance change sous peu. D'un autre côté, les salariés ont du mal à rester dans les entreprises au-delà d'un certain âge, comme en atteste le pourcentage de 16 % seulement de nos concitoyens qui travaillent au-delà de 60 ans. Dans ces conditions, devons-nous entériner l'idée que quasiment aucun d'entre nous ne pourra bénéficier d'une retraite à taux plein ?