a estimé qu'existait un décalage entre le contenu du rapport et les recommandations, notamment en ce qui concerne les OGM que le rapport semble vouloir promouvoir.
Elle a indiqué que l'approche toxicogénomique lui semblait insuffisante, et souligné l'intérêt des tests in vivo pour étudier les phénomènes de bio-accumulation, le métabolisme ou les perturbateurs endocriniens.
S'agissant des recommandations, elle a proposé diverses modifications visant à :
- rendre la formation continue des utilisateurs indépendante des distributeurs,
- associer les apiculteurs aux protocoles de recherche et garantir l'indépendance de l'Institut technique apicole vis-à-vis des producteurs de pesticides,
- diversifier les recherches en les orientant vers des recherches sur les rotations des cultures, les associations de cultures et sur l'adaptation des cultures aux sols et aux climats locaux, afin de réduire les intrants.
Après avoir rappelé que le processus d'autorisation de mise sur le marché concerne les substances actives, et non le produit composé, et observé que la présentation des avantages liés aux produits biologiques lui semblait tronquée, elle a annoncé qu'elle voterait contre le rapport présenté.