Ces pratiques, que vous condamnez aujourd'hui, monsieur le secrétaire d'État, quelles sont-elles ? On a parlé de masses d'argent – on les connaît, elles ont été citées. Qui peut dire qu'elles sont injustifiées ? Il s'est passé dans le Pacifique des choses dont la France a porté la responsabilité. Le développement du territoire de la Polynésie française est une problématique qui nous concerne tous.
Ce qui est en cause, vous l'avez dit, monsieur le secrétaire d'État, ce sont des pratiques clientélistes, des moyens d'utiliser l'argent qui n'ont pas toujours été au niveau des règles éthiques que souhaite défendre la République. La chambre territoriale des comptes a dit des choses très dures sur la gestion des années d'avant 2004, qui était assurée, à l'époque, je le rappelle, par le Tahoera'a et par M. Flosse. Or la gestion que l'on veut mettre en oeuvre aujourd'hui, et que vous semblez soutenir, monsieur le secrétaire d'État, c'est celle qui se fait avec les enfants de M. Flosse, avec M. Tong Sang, le petit Gaston – il y avait un grand Gaston et il y a un petit Gaston. Certes, peut-être fait-il amende honorable, peut-être regrette-t-il les pratiques auxquelles il a contribué à une place pas anodine. Mais alors pourquoi travailler avec d'autres qui sont aujourd'hui dans les mailles de la justice ? Il faut le dire ici.