Monsieur le secrétaire d'État, je pensais saluer ce matin madame la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité. Je constate que lors de l'examen en première lecture de ce texte au Sénat, ce sont M. Darcos et M. Apparu qui représentaient le Gouvernement. Aujourd'hui, c'est vous, monsieur Tron. Nous n'avons pas vu Mme Morano sur ce texte.
Mes chers collègues, nous partageons tous un même diagnostic : en France, les capacités d'accueil de la petite enfance sont très insuffisantes. Sur ce point, nous sommes d'accord ! On estime entre 350 000 et 400 000 le nombre de places manquantes.
Le Président de la République lui-même partage – ou plutôt partageait – cette analyse : candidat à la présidence, il avait promis de créer 400 000 places nouvelles et de mettre en place un droit opposable à la garde d'enfant.
Que reste-t-il de ces belles promesses ? Que reste-t-il de cette belle ambition de créer 400 000 nouvelles places ? C'est bien là tout le problème, car nous ne voyons rien venir de concret.