Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, durant tous ces débats, ma pensée ira aux habitants de la Polynésie, tout spécialement aux jeunes, qui sont l'avenir de ce pays et qui sont trop souvent à la recherche d'un emploi, et à tous ceux qui souffrent de ne pas avoir de logement ou de revenus. La Polynésie n'est, en effet, pas le rêve que l'on essaie de vendre à l'étranger : c'est aussi pays qui connaît des difficultés économiques importantes. C'est justement parce que nous souhaitons qu'elles s'atténuent que nous devons légiférer avec sérieux.
Monsieur le secrétaire d'État, comme tous ceux qui siègent dans cette assemblée, je suis un élu de la nation. Même si j'ai été élu dans un territoire donné, une circonscription, j'ai le droit et même le devoir de m'exprimer sur tous les problèmes qui se posent dans l'ensemble des territoires de notre République. Si je fais cette remarque, c'est parce que j'ai été choqué par la manière dont vous avez répondu à notre collègue Lesterlin qui a posé une question sur la Nouvelle-Calédonie et à qui vous avez dénié le droit de s'occuper des affaires de la province Nord de la Nouvelle-Calédonie,…