Monsieur Roman, le fait que vous m'interrogiez prouve donc que nous abordons ce sujet de manière totalement impartiale. Le contrat de projet, qui s'élève à 414 millions d'euros et négocié avec le gouvernement de M. Tong Sang, comportait quatre volets : la politique d'assainissement, la politique de santé publique, la politique de rénovation urbaine et l'enseignement supérieur. Tout était bloqué parce que l'on ne parvenait pas à dégager de majorité sous le gouvernement de M. Tong Sang, et que M. Temaru s'y opposait. Devenu président de la Polynésie française, M. Temaru vient de demander à l'Assemblée de Polynésie de délibérer pour donner son accord sur deux des quatre volets. Je lui ai donc répondu la semaine dernière, alors que l'assemblée s'est prononcée voici seulement quinze jours, que j'étais prêt à signer là-dessus dans les trois semaines. Je regrette évidemment qu'il n'y ait pas eu d'accord sur les quatre volets, mais seulement sur deux. Par conséquent, il n'y a pas lieu à polémique. (« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)