Cet amendement s'oppose à la régionalisation des moyens humains. Les CCIT doivent être dotées des moyens nécessaires à l'accomplissement de leurs missions, nous l'avons déjà rappelé précédemment. Certains présidents de CCI ont mis en avant la difficulté qui consisterait pour eux à travailler avec un directeur général nommé par le président de la CCIR. En effet, la relation de confiance ne serait pas forcément aisée. Je ne fais, en disant cela, que reprendre tout simplement ce qui a été écrit par un certain nombre de présidents de CCI.
Par ailleurs, on peut s'interroger sur l'efficacité d'un management bicéphale. Le personnel d'une CCIT serait également rattaché au directeur général de la CCIR. La gestion du personnel des CCIT par les CCIR comporte un risque fort d'éloignement des préoccupations réelles et des attentes des très petites entreprises et des PME qui ne comprendraient pas que le réseau construit pour elles par leurs représentants élus, et financé par leurs contributions, ne soit plus à leurs côtés pour les accompagner au quotidien dans leur développement.