Chiche, oui ! Allons-y : je vous promets que, si nous devons mener ce combat, nous le mènerons ensemble. Je n'ai pas d'états d'âme sur ce sujet. Nous nous en sommes déjà entretenus, et je respecterai mes engagements.
Vous avez évoqué la question du raffinage. Nous produisons beaucoup d'essence, alors que nous consommons surtout du gazole : il y a là un problème, que le Gouvernement prend à bras-le-corps.
Je suis heureux que ce débat se tienne aujourd'hui : je voudrais que nous dépassions les conflits idéologiques sur ce sujet. Le ministre de l'industrie n'est pas plus le ministre des patrons que celui des ouvriers ; c'est le ministre de ce qu'il y a de plus noble dans notre pays. Je le dis à tous ceux qui sont sur ces bancs cet après-midi, et qui d'ailleurs ne sont pas très nombreux, ni d'un côté ni de l'autre : au fond de vous-même, vous y croyez encore ; vous considérez, les uns et les autres, qu'il faut mener ce combat et relever ce défi pour que la France reste, quels que soient les gouvernements de demain, une grande puissance industrielle.