Il faut travailler en amont, c'est-à-dire consacrer une part importante des dépenses publiques à la recherche et au développement. Or, dans ce domaine, nous ne sommes pas non plus les meilleurs, puisque la recherche-développement ne représente que 1,9 % du PIB, contre 2,4 % en Allemagne et 2,5 % aux États-Unis. Peut-être faut-il utiliser ce facteur de compétitivité extraordinaire que représentent les mises aux normes environnementales qui sont créatrices d'emplois. Je pense, en particulier, au stockage et au captage de CO2.
En conclusion, il faudrait inciter l'Europe à être un peu moins tentée de faire constamment la chasse aux subventions et à l'État actionnaire et à laisser la puissance publique jouer son rôle. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)