Cela étant, nous n'avons jamais baissé les bras. Depuis 2004 – dois-je le rappeler ? – il y a eu près de 13 millions d'euros d'abandon de dette sociale et fiscale ainsi que d'avances non remboursées. (M. Jean-Jacques Candelier brandit une pancarte identique que les huissiers récupèrent. - Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Malgré ces efforts, après de très longues périodes de redressement judiciaire entre janvier et décembre 2009, nous n'avons pas pu éviter à Arbel Fauvet Rail les difficultés qu'elle rencontre aujourd'hui.
Quatre mois après, nous sommes malheureusement à nouveau dans une impasse de trésorerie qui fait peser une grave menace sur l'entreprise. Nous n'allons pas baisser les bras pour autant. Je suis prêt à examiner la possibilité de développer une filière de wagons de fret qui nous permette de démontrer que, dans ce bassin d'emplois, il y a une vraie viabilité pour cette activité. C'est dans ce cadre que je vous recevrai personnellement, à la demande du député-maire de Douai, Jacques Vernier…