Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Christian Estrosi

Réunion du 22 novembre 2007 à 15h00
Stabilité des institutions et transparence de la vie politique en polynésie française — 3. exception d'irrecevabilité sur le projet de loi organique n? 401

Christian Estrosi, secrétaire d'état chargé de l'outre-mer :

Monsieur le député Bernard Roman, permettez-moi de vous dire que vos vérités sont particulièrement restrictives et limitées, par omission volontaire.

D'abord, lorsque vous faites référence à ma communication du 1er août dernier en Conseil des ministres, vous indiquez bien mon souhait de proposer au Parlement une loi organique pour donner de la stabilité aux institutions. Mais, vous avez oublié de lire une partie dans cette intervention consultable sur Internet et sur le site de la Présidence de la République où j'indique : « le retour aux urnes, à brève échéance, apparaît aujourd'hui inéluctable. Mais celui-ci n'a de sens que s'il s'accompagne d'un fonctionnement stable des institutions de la Polynésie française ». Donc, tout a été annoncé le 1er août, et je n'ai jamais changé de voie. Vous aviez oublié de le préciser.

Ensuite, lorsque vous parlez du traitement que nous aurions accordé au précédent président de la Polynésie française, vous omettez de mentionner celui que nous avons accordé à son successeur : le Président de la République avait reçu M. Gaston Tong Sang lorsqu'il était président de la Polynésie française ; l'actuel Président de la République a reçu l'actuel président de la Polynésie française, M. Oscar Temaru.

À cette occasion nous avons clairement indiqué à ce dernier qu'il avait toute légitimité pour être l'interlocuteur du Gouvernement français et qu'il serait à ce titre traité comme il se devait et comme il le méritait. Je ne regrette qu'une chose : alors que nous avions négocié un contrat de projet pour la Polynésie française avec M. Tong Sang, pour l'heure, M. Temaru et son gouvernement n'ont toujours pas fait le choix d'en signer la totalité. Pour autant, je signerai les dispositions souhaitées par le président Temaru : cela prouve que notre attitude n'est nullement partiale.

Les élus, dites-vous, ne demandent pas d'élections. Là encore, vous oubliez que M. Temaru et M. Flosse n'ont cessé de demander la dissolution de l'assemblée et du gouvernement polynésiens.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion