Madame la secrétaire d'État, je vous remercie mais je voudrais exprimer ma colère. La réponse est très claire : on ne donne pas suite à ce dispositif de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante, considérant que ce serait lourd de conséquences pour l'industrie aéronautique.
Cette affirmation est d'une extrême gravité. Certains salariés de cette entreprise sont atteints par la maladie, d'autres sont décédés après l'avoir quittée. Or, pour des raisons industrielles, parce que cela risque de poser des problèmes au développement de l'industrie aéronautique, on ne donne pas suite au dispositif. On souligne la complexité, on cherche des arguments qui ne sont que des arguties.
Cette réponse est véritablement scandaleuse. Je crois que la population des Combrailles dans le Puy-de-Dôme et les salariés ne vont pas l'admettre.