Vous réduisez à une forme de parodie, vous abaissez à une sorte de caricature, nos deux chambres, en demandant aux parlementaires français d'écourter le mandat d'élus qui détiennent leur pouvoir du vote, librement exprimé, de citoyens français. Vous vous moquez ainsi d'une troisième assemblée, celle de Polynésie, que vous considérez comme mineure et que vous voulez assujettir à un article de loi voté en catimini à Paris, et qui met fin à la légitimité de la fonction de ses membres. C'est d'ailleurs étonnant que dans vos interventions, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, il n'y ait pas eu un mot sur l'article 20, qui amène notre parlement à décider de dissoudre une assemblée légitime de la République française !