Alors que l'Irak est en reconstruction, les sanctions du chapitre VII des Nations unies continuent à s'appliquer, notamment à travers des prélèvements de l'ordre de deux fois 17 % sur les recettes pétrolières, en faveur respectivement du Koweït et du Kurdistan irakien. Cette situation vous paraît-elle durable, sachant, d'une part, que l'Allemagne, après chacune des deux guerres mondiales, avait versé des dédommagements moins longtemps que ne l'a déjà fait l'Irak et, d'autre part, que les besoins de reconstruction de l'Irak justifieraient peut-être d'accélérer la fin de ces sanctions ? La France intervient-elle dans ce sens aux Nations unies ?
Vous avez pris une initiative très positive mais malheureusement sans lendemain : demander la reconnaissance unilatérale de l'État palestinien. Les États-Unis et les Européens s'expriment mais, au point où l'on est parvenu, le moment n'est-il pas venu de poser, au moins symboliquement dans un premier temps, la question de sanctions à l'égard d'Israël ? En discutons-nous avec nos partenaires européens et avec les États-Unis ?