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Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 7 avril 2010 à 9h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Je souhaite d'abord dire aux personnalités invitées combien je regrette le ton inutilement agressif utilisé par certains de nos collègues. Je les connais suffisamment personnellement pour savoir qu'ils valent beaucoup mieux que les propos qu'ils ont tenus. Monsieur Françaix, jamais je ne me serais permis d'user à votre encontre, non plus qu'à celle d'aucun autre de vos collègues, des termes que vous m'avez prêtés. Jamais je n'ai utilisé de tels qualificatifs, désobligeants et irrespectueux.

Contrairement à ce que pense Patrick Bloche, le travail effectué par la commission que j'ai eu l'honneur de présider a été formidable. L'originalité de cette commission était d'être composée à la fois de parlementaires, de la majorité et de l'opposition, ce qui n'est somme toute pas si fréquent, et de professionnels. Cette diversité a été très fructueuse, et c'est une formule à retenir. Loin des polémiques et des postures politiques, nous avons, sur la base d'une idée de départ, dont peu importe qui en est à l'origine, mais qui nous a en effet tous mis sens dessus dessous pendant un mois, bâti ensemble une réforme clé de l'audiovisuel public. Je souhaiterais qu'une fois rentré chez lui, oubliant un instant son étiquette politique et ses préjugés, chacun d'entre nous se demande en conscience si cette réforme a ou non amélioré la télévision publique, car telle est la seule question qui vaille. Toute réforme touchant à un média devant lequel les Français passent plus de trois heures par jour est cruciale car, qu'on le veuille ou non, elle a des incidences sur leur vie quotidienne. Il ne coûterait pas cher aux députés de l'opposition qui, en d'autres temps, avaient préconisé la suppression totale de la publicité et peuvent exprimer leur désaccord avec la majorité sur mille autres sujets, d'admettre que le bilan de cette réforme-là est extrêmement positif, je le dis en conscience. Non, cette réforme n'a pas été « funeste ». Par une petite clé, la suppression de la publicité, il s'est agi de rendre plus accessibles à nos concitoyens les émissions des chaînes publiques grâce à de nouveaux horaires en soirée.

J'ai réuni la semaine dernière les membres de la commission pour l'avenir de la télévision publique, du moins ceux qui n'en avaient pas démissionné. Je redis ici combien j'ai regretté que les députés socialistes et communistes l'aient quittée avant la fin de ses travaux car nous aurions eu besoin d'eux jusqu'au bout…

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