À la suite du rapport de la mission d'information, on est parvenu à un équilibre reposant sur la combinaison du régime juridique des installations classées, des zones de développement de l'éolien et des schémas régionaux. La protection des sites remarquables, qui ne doit pas concerner que les sites UNESCO, devient donc suffisante et compatible avec le développement de l'énergie éolienne, que souhaite le Gouvernement. Si, aujourd'hui, une installation exige un délai de huit ans, c'est précisément faute d'un encadrement administratif suffisant, ce qui contribue aussi à l'opposition des populations locales. Le nouveau cadre proposé me paraît bien adapté et devrait permettre d'atteindre l'objectif de porter la part des énergies renouvelables à au moins 23 % de la consommation d'énergie finale d'ici à 2020.