Je laisserai mon collègue Philippe Plisson analyser les limites d'une mission d‘information vouée à la recherche d'un consensus introuvable. Mon rappel au règlement porte sur la modification de l'ordre du jour de la commission des affaires économiques dont nous avons été informés cet après-midi pour ce soir. Ce n'est guère commode pour l'opposition. J'aurais souhaité que nous auditionnions, comme prévu, le président de La Poste avant le renouvellement de son mandat qui devrait intervenir, paraît-il, au cours du conseil des ministres de demain. Pourquoi sommes-nous ainsi privés de sa venue ? Anticipe-t-on sur une privatisation à venir ? Le président de La Poste n'a-t-il aucun bilan à présenter à la représentation nationale ? Est-ce dans la droite succession de la loi portant modification du statut de La Poste ? Quelle que soit la raison avancée, je m'insurge de voir l'Assemblée nationale ainsi bafouer le devoir de contrôle des députés sur une grande entreprise publique.