Je me suis plutôt retrouvée dans le propos de Mme Kristeva, qui a plaidé en faveur d'une action politique volontariste et cohérente. Je remercie aussi M. Faivre d'Arcier d'avoir mis le doigt sur l'essentiel, à savoir, au-delà du manque de moyens, le manque de coordination, de formation et de professionnalisation.
Mais je vous ai trouvé excessivement pessimiste, monsieur Compagnon. Il est vrai que trop souvent le souci du court terme l'emporte sur celui du long terme et que nous faisons parfois preuve d'une arrogance tout à fait déplacée. J'aimerais cependant savoir, au-delà du constat de déclin – vous avez même parlé de « fin » – ce que vous proposez.