Après avoir succédé au « privilège culturel exorbitant du français », le privilège culturel exorbitant de l'anglais sera-t-il détrôné par celui du chinois ? C'est à l'étranger qu'on mesure combien la culture fait partie des clichés qui composent l'image de la France. Quand on voit que le Louvre et la Sorbonne sont toujours des modèles pour un pays anglophone comme les Émirats arabes unis, on garde quand même quelque espoir.
Vous avez évoqué, monsieur Compagnon, la nécessité d'une démarche à long terme, sur le modèle de l'Institut Goethe et de l'Institut Cervantès. Pouvez-vous nous en dire plus ?