a ensuite présenté aux membres de l'Office la nouvelle organisation du CNRS découlant du décret n° 2009-1348 du 29 octobre 2009.
Il a rappelé qu'il s'agissait d'une réforme tendant à resserrer la direction de l'établissement, à en simplifier l'organigramme, avec notamment une structuration autour d'une dizaine d'instituts thématiques, et à en améliorer la gouvernance et la dynamique, notamment en ce qui concerne les aspects interdisciplinaires des activités de recherche et l'émergence de nouvelles thématiques.
Évoquant ensuite la stratégie du CNRS, il a tout d'abord souligné que celle-ci s'inscrivait dans un contexte d'évolution profonde de l'ensemble du système français de recherche publique avec, notamment, la création d'agences nouvelles, telles que l'ANR ou l'AERES, et la montée en puissance d'universités et de grandes écoles autonomes.
Dans ce contexte, le CNRS, grâce aux moyens financiers et humains dont il dispose, doit contribuer à l'émergence de politiques scientifiques locales sur de grands sites universitaires, avec cinq à dix campus d'excellence, en partie financés par le grand emprunt national, ainsi qu'au renforcement des autres grandes universités, et favoriser une meilleure articulation, au niveau local, entre les activités de formation, de recherche et de valorisation. Cette évolution s'inscrit dans la stratégie de Lisbonne, afin de développer des sites universitaires « visibles » au niveau international.