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Intervention de Michel Issindou

Réunion du 6 avril 2010 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Issindou :

C'était assurément une bonne idée que d'essayer d'anticiper, en 2001, les effets du « papy boom » sur des régimes par définition fragiles. Nous sommes néanmoins un peu déçus, car les 83 milliards attendus pour 2020 sont loin de l'objectif annoncé.

Vous avez raison : il faut résister à la tentation d'y piocher annuellement. Le Fonds a du sens et sera très utile à l'échéance fixée, même s'il ne faut pas rêver sur les montants en cause : l'apport sera d'environ 4 milliards d'euros par an. Ce n'est pas négligeable, mais il est à craindre que ce ne soit pas à la hauteur des enjeux du moment.

J'espère que la réflexion à venir dépassera de loin l'horizon 2020. Contrairement à ce qui s'est passé lors de la réforme de 2003, j'espère que nous aurons la force collective pour réfléchir jusqu'à 2050, ce qui permettra de rassurer les jeunes qui commencent à travailler actuellement et qui aimeraient bien disposer de retraites à peu près stables dans quarante ans.

Le montant de 83 milliards restant incertain, n'y aurait-il pas moyen de mettre à profit la réforme annoncée pour relancer l'alimentation du Fonds ? Les ressources issues de la CNAV, du FSV et des cessions d'actifs étant désormais taries, ne pourrait-on, par le biais des cotisations par exemple, raviver cette belle idée de 2001 qui nous permettra de répondre à des besoins impératifs dans vingt ans ?

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