Je remercie les deux intervenants pour la qualité de leurs exposés. Lors de la réunion plénière du Groupe d'action financière, qui s'est tenue en octobre dernier à Paris, des craintes ont été exprimées quant à l'incapacité de l'Iran à traiter significativement les défaillances constantes et substantielles de son régime de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Qu'en est-il aujourd'hui ? Doit-on, comme pour le nucléaire, craindre un enlisement en la matière ?
Au cours des derniers mois, plusieurs nations, jusqu'à présent pointées du doigt, ont signé des accords d'échange de renseignements en matière fiscale – le Liechtenstein, Andorre et les Bahamas. Ces accords ont-ils déjà porté leurs fruits ?